Le fumet du félon
Comment être au-dessus de tout soupçon quand toutes les intentions, de Sam Rainsy et son second, de servir le PPC (Parti du Peuple Cambodgien) sautent aux yeux, à savoir : négociation sans fin, intention de faire une loi pour protéger les trois grands manitous du régime corrompu, et interdiction au khmer ayant double nationalité d’être Premier ministre. Ils sont en train de faire le contraire à la volonté populaire, c’est-à-dire, au lieu d’inciter la population révoltée de redoubler le feu de contestation contre l’injustice, ils recommandent d’attendre à la prochaine bataille électorale en 2018. Cette manœuvre stupide, n’est qu’une stratégie pour ne plus occuper la route de la justice. Ainsi, le Parti du Salut national (PSN) abandonne la « place de démocratie ». Et ce pendant il n’y plus de bataille pour la justice. La fervente des braves, tel est le nom qui sera encore une fois dans l’oubli. En effet, La force de la « Troisième main » s’empare l’espoir des indignés et domine le pays. Cette situation est-elle une faute, ou plutôt une négligence de Sam Rainsy, en livra la clé à Hun Sen. Bien sûr, Sam Rainsy a été choisi par des millions des khmers par défaut pour être leur porte-parole, mais son insuffisance du charisme d’un grand homme qui lui conduisait directement vers le même chemin de la défaite, dont le nom est connu de tout le monde : la déroute de Ranariddh.
Pour le PSN, désormais, son immoralité s’ajoute à l’impéritie, parce qu’il a laissé faire le massacre des révoltés en continuant de négocier avec les assassins. Le Cambodge vit donc à la fois, le hideux spectacle de la perpétration d’un crime exécrable, et l’exemple d’un entier dévouement à la plus juste des causes, la défense de la justice. Et l'on savait, après ce massacre, les chefs, Sam Rainsy et Kem Sokha, se réunirent en conseil à deux; lequel opine pour se retirer à l’ambassade des Etats-Unis. On peut le dire, il faut qu’ils soient assez lâches pour être paniqués dans le combat pour le salut de la patrie. Ce geste est bien la plus sommation la plus insolente et en même temps la plus impolitique aux yeux des manifestants. Fatigués et écœurés par le mensonge du PSN, ces révoltés sont tentés aujourd’hui par l’abandon définitive leur combat politique. Cette fuite de responsabilité est une aubaine pour le parti au pouvoir. Il décrète illico ceux qui oseront descendre dans la rue seront punis comme hors la loi ; la population khmère était invité à traiter Hun Sen en Premier ministre légitime. L’indignation populaire excitée par cette incroyable injonction, n’aurait pas entrainé le soulèvement de la nation contre le gouvernement anticonstitutionnel, elle brisa le PSN sans retour sa force fragile.
Aujourd’hui, PPC et PSN se sont mis d’accord en plusieurs points pour sauver et servir la patrie à leur manière : le pays est en danger, non pas à cause de l’injustice, mais celle de la division politique entre leur parti ; l’union au tour du roi est donc pour eux le seul chemin du salut national. A travers les cris de douleur des manifestants dans la capitale royale, verront-ils la misère du peuple khmer pour demain ? Norodom Sihamoni, Hun Sen et le couple Sam Rainsy – Kem Sokha sont-ils légitime vis-à-vis du peuple souverain ? Avec leur voix de fausset, chacun a un rôle à jouer pour briser la volonté populaire, appelée le « vent de liberté » pour qu’il ne porte dans tout le pays les grains de démocratie, pourvu qu’ils trouvent l’esprit fertile. Il est temps pour le peuple blasé qui n’entendait que des mensonges perpétré d’en finir avec l’espoir perfide, orchestré par le PSN avec l’aide du PPC et le Royal déloyal, car on ne peut pas sauver le pays avec le même mensonge. Si le peuple khmer ne s’en préoccupe pas de son sort calamiteux et les Khmers de toutes les couches sociales ne se lèvent pas pour accomplir leurs devoirs de citoyen, alors la dictature deviendra irréversible. Face à ce danger imminent, les Khmers n’ont qu’un seul choix possible de ne plus attendre de l’inaction du PSN, parti d’opposition qui sert d’« alibi politique » plutôt que de force politique. Ce parti, dans sa négociation avec PPC, appelé la sieste, attire pour lui tous avantages, ne laissant au peuple khmer que de l’amertume. Le choix du peuple khmer n’est plus aussi de contempler la statue du Bouddha, et de s’entretenir familièrement avec Neak Ta (génie) qui donne la fortune, ou bien recevoir des directives de Tévoda (ange protecteur), lequel témoigne de la grande estime et de confiance qu’il possède envers le Roi et le Premier ministre actuel en leur prêtant sa force divine pour leur maintien au pouvoir. Le choix juste est d’agir maintenant avec sa force révolutionnaire pour assainir l’air du pays, pollué par le fumet du félon et balayer la dictature qui ouvre la porte du pays grande ouverte aux Vietnamiens. Sur ce point, il est temps de l’expliquer que ces arrivants ne sont pas bien venus au Cambodge, non pas parce que les Khmers sont racistes, mais le nombre des clandestins vietnamiens est disproportionnel au nombre de la population cambodgienne et à la richesse du pays. Aujourd’hui, l’association entre le fumet du félon et la dictature sanguinaire qui exhalent une mauvaise odeur pour la démocratie et bien sûr, qui soulève contre elle les indignations de tous les Khmers, épris de la liberté. Mais ce pacte de diable est victorieux comme une force de vérité pour saluer la patrie, et Sam Rainsy et Kem Sokha ne s’inquiètent pas qu’elle est morale ou immorale. Et le choix de ces deux perfides corrompront la probité et l’austérité du nouveau Tévoda du nouvel an khmer, si je puis dire la chasteté de sa pensée divine.
L’effondrement, le lamentable fiasco de la révolte populaire après les dernières élections avait guéri les Khmers de leur enthousiasme, de leurs chimères et de leur espoir au PSN. L’esprit du peuple khmer d’aujourd’hui est-il tout préparé à accepter de relever un nouveau défi contre la dictature ? Parce que dans cet esprit qui cherchera dans les combats le rôle d’être acteur dans l’action, qui le prendra comme seule base solide du raisonnement, qui ramènera le courage comme au seul principe de vérité de la lutte contre la dictature. Ce principe n’est que la révolution au sens du progrès de l’humanité, pas de la destruction des classes et des races. Quand commencera-t-elle cette révolution dans un Cambodge, dans lequel le fumet de félon est devenu insupportable ? Tout dépendra du courage du peuple khmer : Est-il prêt à l’épreuve de force face à la « troisième main » meurtrière de Hun Sen ? Il faut que le peuple khmer soit conscient que le nouveau Tévoda ne viendra pas pour punir les dictateurs et les menteurs. S’il ne déclenchait pas sa révolution maintenant, le PPC reste au pouvoir à l’éternel printemps, et le peuple khmer ne verra plus l’été khmer, comme Sam Rainsy le promit pendant la campagne électorale en 2013. Il serait criminel d’abandonner la lutte, parce que le danger du pays d’aujourd’hui n’est pas une crise politique, mais une décadence qui tue le pays. Il serait une faute de surseoir à l’acte du combat, parce que les négociations entre le PSN et PPC n’est qu’une ruse pour décourager l’engagement du peuple khmer dans la bataille pour la liberté et l’indépendance du pays.